
Dans le carquois
de ma mémoire
au fond de
la chambre d’ivoire
la trace d’une flèche
nos corps
embrasés jusqu’à l’os
jusqu’au soleil
d’or et de feu
près de l’oubli je dépose
ton nom
sans importance
l’oiseau seul
sait retrouver le ciel
( photo : QUETZAL- Costa Rica )