La métamorphose des mondes. Spagyrie. ( à Merlin… ) Renaud Sebille

Ce texte est issu du recueil poétique  » Poésie en Stéphanie  » 2021

Irrésolu fils de l’ange, grain de flamme…je viens là, me laisser, du lien ; au seuil coagulé des fins, joindre des mots de hasard et de rien, m’abandonner au souvenir interdit des siècles.

Ce jour un peu, à dose sensible je viens murmurer de l’invisible, décaler l’éclipse de la mémoire des sphères, frayer, de l’ombre magique, la lampe des esprits, fruit du feu, à dose de sang.

Je dis, éclore les perspectives d’amours infuses à tenir le cri des soleils, croiser de noirs embruns à l’hippocampe, effacer l’absence, stigmate des sens, comprendre la veilleuse du possible au secret d’une prière.

Je viens aux amalgames des mercures profonds, consumer d’érosion l’étain transparent des psychés, oublier d’alcools, la nature qui voile la transcendance, sacrifier d’auréole, le monstre des psychoses polymorphes, frôler à l’entame de dernières caresses l’aiguière de la fleur d’or et d’amnésie, à l’appel, forger la métamorphose des trésors.

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