
Lorsqu’une personne commet une faute sur son lieu de travail ou lors de celui-ci elle est « mise à pied » pour une durée plus ou moins longue selon l’importance de la faute. Il peut s’agir d’une mesure temporaire, préventive ou définitive. La durée d’une mise à pied s’exprime en jours.
L’origine militaire de cette expression du XVème siècle ne fait aucun doute : Lorsqu’un cavalier commettait une faute il était » mis à pied » autrement dit on lui retirait son cheval. Cette mesure punitive pouvait durer quelques jours voire quelques semaines. Il était par ailleurs contraint d’effectuer des tâches ingrates, comme nettoyer les écuries.
L’expression s’utilisait aussi dans le domaine purement civil. En effet, à l’époque, celui qui possédait un cheval avait nécessairement une certaine richesse. L’en déposséder revenait à le déclasser tout autant qu’à amputer sa fortune.
Il faut attendre le XIXème siècle pour que l’expression soit reprise dans le langage courant.
Aujourd’hui elle s’utilise essentiellement dans le monde du travail.