» Dans un ciel de nuit quand dansent les branches contre les fenêtres,
que l’air est doux comme coton,
quand je respire de tout mon être
Les étoiles pendues au plafond.
Quand le parfum du tilleul fait le vent comme miel
et son goût comme bonbon.
Quand les yeux comme horizon
n’ont que ciel, lune et firmament.
Quand le tic tac du temps
se fige dans la neige des lactées,
Ma respiration n’est que buée
et mon coeur lent comme nageur au fond des océans.
Reste le silence, plus que l’immense silence
immobile, innocent et éternel
des feux de la Saint Jean. »
